Bonjour !
Si tu as eu le lien de cette page, c’est que tu as souhaité avoir la base de courrier pour écrire à ton député. Il suffit de mettre tes coordonnées et ta signature.
Le courrier est à transmettre à ton député de circonscription :
1ère circonscription : Didier MARTIN (REM)
2e circonscription : Rémi DELATTE (LR)
3e circonscription : Fadila KHATTABI (REM)
4e circonscription : Yolaine de COURSON (REM)
5e circonscription : Didier PARIS (REM)
Si toutefois tu devais avoir une réponse, merci de nous en informer !
Merci à toi.
et en clair :
Nom Prénom
rue
code postal et ville
adresse courriel et téléphone
Émile Khalif (ou Mme Ginette Le-Mans)
député de la route qui va bien
adresse permanence parlementaire ou assemblée nationale
rue
code postal et ville
Lieu et date
Objet : mobilités et sécurité routière
Monsieur (ou madame) le député,
Je m’adresse à vous en tant que citoyen usager de la route et en tant qu’utilisateur de deux-roues motorisé (2RM) : les décrets, les arrêtés, les lois, la surenchère sécuritaire permanente et autres contraintes à nos mobilités ont atteint des limites qu’il n’est plus acceptable de dépasser.
Au prétexte de sécurité routière, les gouvernements et parlementaires de la précédente législature nous ont imposé toujours plus d’obligations et de règlements inadaptés, injustes, durs, toujours plus punitifs et pourtant inefficaces en matière d’amélioration des conditions de circulation de tous les usagers et particulièrement ceux dont je fais partie.
Parmi ces mesures, l’obligation de changer nos plaques d’immatriculation qui étaient pourtant légales et homologuées jusqu’à présent si celles-ci ne sont pas conforme au nouveau règlement qui s’impose le 1er juillet 2017, l’obligation (depuis novembre 2016) de porter des gants de moto « homologués » suivant un règlement absurde qui permet aux policiers et gendarmes de verbaliser des usagers pourtant déjà bien équipés, avec le retrait d’un point du permis de conduire, une amende de 68 € impossible à contester et ce alors que cette nouvelle infraction ne met ni en danger la vie d’autrui, ni la mienne, que je porte des gants ou pas.
Concernant l’ensemble des usagers de la route, la privatisation des réseaux routiers et des contrôles de vitesse a été largement dénoncée par les citoyens et même par les instances de régulation de l’État (la Cour des comptes s’alarme régulièrement des hausses des péages des autoroutes concédées)… sans effet puisque ces dérives continuent !
Et ce n’est pas tout ! Au motif de protéger la qualité de l’air que nous respirons, on nous enfume avec la mise en place des zones à circulation restreinte (ZCR) dans les grandes agglomérations et l’obligation d’acheter et d’afficher une vignette Crit’Air qui entérine une ségrégation spatiale et sociale : ainsi, il y aura les habitants des centres-villes et ceux des zones périphériques, il y aura ceux qui ont les moyens de remplacer leur véhicule ancien (et parfois très peu polluant) et ceux qui ne peuvent pas et qui seront verbalisés, voire même immobilisés par les forces de l’ordre qui ont quand même d’autres choses à faire depuis quelque temps ! Comment les retraités, les étudiants, les gens dans la précarité vont-ils pouvoir se conformer à ces exigences soi-disant écologiques prônées par des ministres ou anciens chefs de partis balayés par les derniers scrutins électoraux ?
De plus, quand j’utilise mon deux-roues, je suis léger, mobile et je prends peu de place en stationnement et dans le trafic que je contribue à fluidifier. C’est en vertu de ces caractéristiques que les 2RM sont reconnus par l’Union européenne comme des véhicules à prendre en compte comme alternative aux questions de mobilités… mais cette reconnaissance n’existe pas en France, alors que les règlements de l’UE sur les seuils de pollution nous sont présentés comme motifs à limiter l’usage des véhicules ! Et voilà que dans les trois années à venir, mon deux-roues sera interdit en ville si il a plus de cinq ans d’âge !
A ce titre, la Fédération française des motards en colère a interpellé les ministres concernés, Madame Royal et aujourd’hui Monsieur Hulot, pour leur demander d’engager une concertation sur les points qui nous préoccupent… ils n’ont jamais répondu ! Quel mépris pour les citoyens que nous sommes !
Monsieur (madame) le député, pour toutes ces raisons et compte-tenu des taux d’abstentions records aux dernières élections, il est urgent que les élus de la Nation renouent avec la population dont ils sont les représentants : sans plus attendre, prenez en compte l’exaspération qui monte et travaillez avec et pour le peuple… et non contre lui ! Les Français vous demanderont des comptes et en attendant, je vous demande des engagements.
Monsieur (madame) le député, recevez l’expression de mes salutations les plus citoyennes.
Signature